Il y a longtemps que dans ma tête ère ce fantôme.
Celui du souvenir que l’on cache honteusement sous un drap noir et que l’on fait mine de ne pas savoir.
Il y a longtemps que cette douleur je l’ai nié, pas vue, pas identifié… et pourtant, la grosseur de cette tumeur grossissait de jours en jours,
Douleur si forte qu’elle me poussait malgré moi à faire du tout un rien et du rien un grand tout.
J’ai essayé de l’effacer, de la maitriser, de l’oublier…mais rien ne fait.
Depuis peu, je la regarde en face…ou presque. Parce que lorsqu’elle appel, je fuis…pas encore la force de vraiment l’affronter.
Cette douleur pour la première fois de ma vie j’ai eu la force il y à peu de la dire…à celui que j’aime…et mon Dieu que je me sent libre. Il a été comme d’habitude…là, à coté de moi, me tenant là main…aimant et fort pour moi.
Si il n’avait pas compris? et bien je ne serais sans doute plus que poussière.
Ma vie est un chaos. Cette douleur infligé par une soeur psychotique dans les plus grands fond de mon intimité alors que je n’avais que 9/10 ans en est l’empreinte.
Aujourd’hui je sais l’écrire après avoir su le dire à la seule personne en qui j’ai confiance. La seule à qui je ne me soit jamais vraiment ouvert.
Cette douleur est un fardos quotidien, m’obligeant à me forcer parfois à allé vers les autres qui me terrorise, tant j’ai peur de déplaire. J’en deviens maladroit, parfois fuyant.
Cette douleur est mienne, aujourd’hui je sais que sans elle je en serais pas ce que je suis, et autant être franc je suis fier de ma vie, fier de l’Amour que je donne à mon Homme, fier d’avoir quelques amis, même si je suis parfois distant.
Je pense que d’avoir aligner ces quelques mots ici à la face de tous, me pousse à me dire que ce lieu n’a plus raison d’être.
Il était mon échappatoire, mon boudoir secret, aujourd’hui les secrets sont allé aux bout d’eux même avec cet écrit.
C’est comme un fantasme qu’on réalise…il n’a pas vocation à l’être et quant il l’est…il doit mourir.
Je me sent vidé de cette écrit, présentement je suis en pleure face à mon écran…situation des plus étranges…inconvenante pour quelqu’un qui à mis sa pudeur en bouclier…Faites en ce que vous voulez…
L’aventure de l’écrit continura ailleurs, mais ce lieu doit disparaitre. Je continuerais à écrire car j’ai appris que mes mots (maux) font échos et ont été utile à certain. Un gasouilli, un sms ou un mot vont dira ou.
Des spleens et Idéal désormais je ne garderais que l’idéal.